S’embraser sous le gui à noël et choisir une baie de gerbe est une tradition en Europe et au Canada. Elle apporte amitié, amour, chance et fertilité.
Le gui symbolise la fertilité car il peut se reproduire facilement et conserve ses feuilles vertes longtemps.
Il était utilisé autrefois par les druides pour combattre l’infertilité et le poison.
Au Moyen Âge au début l’hiver, on le cueillait et on l’offrait en se souhaitant « Au gui l’an neuf », qui est devenu « Bon an, mal an, Dieu soit céans » (« Dieu soit dans la maison »).
La première apparition du baiser sous le gui remonte aux fêtes Saturnales en Grèce, où il faisait parti d’un rituel du mariage.
En Angleterre au 18e siècle, quand une jeune femme célibataire acceptait un baiser sur la joue sous le gui décoré et accroché aux portes, elle était destiné à être marié dans l’année. C’est ainsi que le gui fût appelé « kissing ball » (boule à baisers).